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c’est à dire non seulement le point sur l’état des connaissances (académiques et littérature grise) à un instant donné mais également un effort particulier de mise à disposition de l’information.
⇒ 2 séances d'Univ des Savoirs Asso
Durée de cette phase de travail : 6 mois (novembre 2024 – mai 2025)
2/ L’élaboration de l’analyse proprement dite avec un séminaire central
⇒ séminaire trimestriel Juin, septembre, décembre 2025 et mars, juin, décembre 2026
Durée de cette phase de travail : 18 mois (juin 2025 – septembre 2026)
3/ L’écriture finale et la mise en débat
⇒ Colloque en décembre 2026
Durée de cette phase de travail : 4 mois (septembre 2026 – décembre 2026)
SUR LA PREMIÈRE PHASE
1/ capacité à produire une revue de littérature sur l’évolution des interactions soutiens publics – soutiens philanthropiques au monde associatif.
2/ produire et diffuser les séances vidéos des deux rencontres prévues. 3/ capitaliser les savoirs disponibles avec la mise en place d’une plateforme numérique simplifiée (yeswiki) pour centraliser, capitaliser, rendre clair et appropriable les ressources recensées et les données clés sur le sujet.
Un séminaire trimestriel (d’une durée d’un an ½) formé de six séances permettant la mise en commun des analyses et points de vue entre les 4 collèges
SUR LA TROISIÈME PHASE
1/ Colloque 2/ Actes du colloque 3/ Ouvrage de référence (synthèse et réactions suite au colloque). En terme de "livrable", l'objectif final cet ambitieux chantier permettant de faire participer différent type d’acteurs est bien de construire un ouvrage de référence sur le sujet
Le 16 sept - commission (d'attribution ou consultative) s'est réunie hier (lien par un ancien du CRID) 80 dossiers déposés - 50 retenus et 10 au final seront choisis (avec qq uns déjà dans les tuyaux comme LMA, le Rameau....)
Accord officiel donné le 24 oct 2024 par mail avec notification datée du 17 oct >> 140.000€ sur 3 années [5.000 en 2024 (décision d'affectation en produit à percevoir car rien versé en 2024) + 60.000 en 2025 (en fait 37.500€ +??) et 65.000 en 2026]
L’observatoire citoyen de la marchandisation des associations ouvre un nouveau chapitre de son travail sur la philanthropie. Nous avons obtenu un financement du FDVA “Études et expérimentations” avec un projet intitulé : Associations, recul de la démocratie et philanthropies. Le pluriel n’est pas neutre. Il existe différentes philanthropies mais toutes posent une tension démocratique intrinsèque : Qui définit
l’intérêt général ?
Est-ce que la philanthropie peut s’inscrire dans un cadre démocratique, en interne comme en externe, ou reste-t-elle aux mains d’intérêts privés ? Le sociologue Nicolas Duvoux souligne dans un rapport intitulé Philanthropie et démocratie : « Si l’on s’intéresse aux grands donateurs/donatrices, il est légitime de se demander si la philanthropie contribue à la privatisation de l’intérêt général ou à la promotion d’une société plus juste ». Nos travaux seront conduits à partir de cette tension originelle pour décrypter l’évolution des pratiques philanthropiques en France.
• 1er séance (prévision oct 2025) : Qui définit l’intérêt général ? - Que reste-t-il de l’intérêt général ? Le financement public de l’intérêt général est-il has been
Comment le recul de la solidarité démocratique peut-être mis en regard de la progression du rôle de la philanthropie en France ? Alors que les financements publics aux associations reculent en raison d’un choix politique axé sur le développement du marché et des intérêts privés, quelle place pour la philanthropie ? Comment regarder en face la contradiction entre une philanthropie qui affirme sa participation à l’intérêt général et la défense des intérêts privés des grandes entreprises et des grandes fortunes, qui s’accroissent (et avec elles les inégalités) grâce aux défiscalisations, évasion et optimisation fiscale. « Où sont passées les milliards ? » questionne Lucie Castets dans un essai qui remet en question une affirmation scandée depuis des années pour justifier le retrait du soutien public : « les caisses sont vides ». Comment à partir de ces différents éléments redonner du pouvoir politique à la solidarité démocratique censée être défendue par un Etat qui vire aujourd’hui vers un autoritarisme néolibéral. Face à ce tournant, la philanthropie peut-elle être un levier pour reconsolider cette solidarité ? Et dans ce cas comment doit elle évoluer pour répondre à ces enjeux démocratiques ?
Avec Anne Monier
• 2eme séance (prévision déc 2025) : Quand l’investissement remplace la subvention ou le don.
L’investissement à impact porte le récit de faire à la fois du bien et du profit. Issu de la fondation américaine Rockefeller, ces nouveaux mécanismes financiers allient rentabilité financière et impacts sociaux et écologiques. Ils connaissent une forte croissance depuis les années 2010 et portent un changement de paradigme profond de l’approche philanthropique puisqu’ils peuvent investir (via des outils particuliers) aussi bien des associations que des entreprises, notamment des startups à impact ou entreprises à mission. Cette confusion des rôles interroge la notion de non lucrativité, développe la notion de lucrativité limitée, construit des marchés concurrentiels et remplace la notion de subvention ou de don par celle d’investissement au risque de mettre en péril tout un champ associatif qui ne peut s’y inscrire. Cette approche peut s’inscrire dans le Philanthrocapitalisme ainsi défini par la revue Politix : « Le philanthrocapitalisme est salué comme étant « une nouvelle manière de faire de la philanthropie, imitant la manière de faire des affaires dans le monde capitaliste ». Il promeut l’idée selon laquelle « le capitalisme en lui-même peut être philanthropique, et œuvrer au bien de l’humanité ». Ses adeptes considèrent l’entreprise capitaliste comme un mode de production « naturellement » altruiste, et justifient l’attribution de subventions gouvernementales et de fonds philanthropiques à des entreprises ».
Avec Edouard Moréna
• 3 eme séance (prévision fevrier 2026) : La philanthropie d’extrême droite et les associations (peut-être à coupler avec la dernière séance ?)
La mise en lumière du projet Péricles porté par Pierre-Edouard Stérin interroge le rôle politique des philanthropes et leurs influences sur notre cadre démocratique. Pierre Edouard Stérin, milliardaire philanthrope, souhaite voir arriver l’extrême droite au pouvoir en France et finance pour se faire tout un réseau de think-thank, écoles, associations qui poussent ses valeurs. Cette philanthropie marquée à l’extrême droite rejoint les financements philanthropiques qui, depuis de nombreuses années, soutiennent les associations réactionnaires comme par exemple celles qui luttent contre l’avortement. Comment ces courants philanthropiques influencent et interrogent notre démocratie et notamment la solidarité démocratique ?
• 4eme séance (prévision mars 2026) : Quelles philanthropies de proximité ?
Les fondations territoriales se développent. Elles répondent au recul de financement des collectivités territoriales et aux capacités d’auto-organisation des acteurs des territoires qui peuvent se servir de ces outils pour reprendre pouvoir sur leurs propres financements. S’intéresser à ces fondations, leurs fonctionnements, nous amène à interroger la question du don, de la participation citoyenne et de l’action de ces fondations sur les enjeux démocratiques au niveau des territoires. Cette séance sera portée par le MES Occitanie Bérénice Dondeye – Opale- Aliss (fonds de dotation de territoire webinaire)
• 5ème séance (prévision mai 2026) : Quelles nouvelles pratiques philanthropiques ?
La remise en cause des appels à projet, de la remontée d’indicateurs, de la relation assymétrique financeur-financé amènent certaines fondations à revoir leurs modalités de relation avec les associations qu’elles financent. Nous voyons émerger notamment la philanthropie basée sur la confiance qui veut sortir des appels à projet, financer les associations sur le temps long en développant une relation de partenariat et de confiance, en sortant des évaluations basées sur des indicateurs de performance mais plutôt sur des modalités d’échanges et de discussion. La philanthropie participative propose de faire entrer les associations dans leur organisation, en créant des comités de pilotage mixte amené à construire le choix et la répartition des financements. Est-ce que ces nouvelles formes de relation permettent de limiter l’asymétrie de pouvoir financeur/financé ? Sont-elles à même de préserver la capacité d’interpellation et d’autonomie des associations qu’elles financent même lorsque ces interpellations vont à l’encontre de leurs intérêts ? Comment les « héritiers rebelles », ces philanthropes qui ont décidé de mettre tout leur héritage au profit des transformations sociales et écologiques analysent et/ou éprouvent ces nouvelles approches ? Est-ce qu’elles permettent de répondre aux enjeux de démocratie interne à la philanthropie ?
Avec Sylvain Lefevre (si possible en février)
• 6 eme séance (prévision Juin 2026) : La défense de la démocratie peut-elle être objet de la philanthropie ?
La fragilisation des démocraties occidentales interroge la place de la démocratie comme objet de soutien par la philanthropie. La récente création d’un fonds pour la démocratie montre que cet enjeu est de plus en plus pris en compte par les fondations philanthropiques. Elle l’est d’autant plus que la montée d’une philanthropie d’extrême droite interroge l’apolitisme des fondations et leur capacité à se positionner pour défendre l’Etat de droit et la démocratie. A l’heure de la répression des libertés associatives, symptôme émergeant d’un projet néolibéral dont l’une des clés est d’étouffer les organisations de la société civique capable de faire obstacle à l’extension des principes de marché, comment les philanthropes vont se positionner ?
page pleine
Espace de suivi du projet FDVA 1bis Etudes & expérimentations
Associations, recul de la démocratie et philanthropies de nov 2024 à fin 2026 - devenu ensuite de mai 2025 à fin 2026
Les grandes étapes du projet porté par le CAC
1/ Un état de l’art partagé sur les relations entre évolutions du financement public_et de la philanthropiec’est à dire non seulement le point sur l’état des connaissances (académiques et littérature grise) à un instant donné mais également un effort particulier de mise à disposition de l’information.
⇒ 2 séances d'Univ des Savoirs Asso
Durée de cette phase de travail : 6 mois (novembre 2024 – mai 2025)
2/ L’élaboration de l’analyse proprement dite avec un séminaire central
⇒ séminaire trimestriel Juin, septembre, décembre 2025 et mars, juin, décembre 2026
Durée de cette phase de travail : 18 mois (juin 2025 – septembre 2026)
3/ L’écriture finale et la mise en débat
⇒ Colloque en décembre 2026
Durée de cette phase de travail : 4 mois (septembre 2026 – décembre 2026)
Tels que noté dans la convention (annexe 3) retournée le 11/12/24
Respect des phases et étapes du projet + Résultats obtenusSUR LA PREMIÈRE PHASE
1/ capacité à produire une revue de littérature sur l’évolution des interactions soutiens publics – soutiens philanthropiques au monde associatif.
2/ produire et diffuser les séances vidéos des deux rencontres prévues. 3/ capitaliser les savoirs disponibles avec la mise en place d’une plateforme numérique simplifiée (yeswiki) pour centraliser, capitaliser, rendre clair et appropriable les ressources recensées et les données clés sur le sujet.
- 4/ production d’une « Note-focus » feuille de route détaillée du séminaire
Un séminaire trimestriel (d’une durée d’un an ½) formé de six séances permettant la mise en commun des analyses et points de vue entre les 4 collèges
SUR LA TROISIÈME PHASE
1/ Colloque 2/ Actes du colloque 3/ Ouvrage de référence (synthèse et réactions suite au colloque). En terme de "livrable", l'objectif final cet ambitieux chantier permettant de faire participer différent type d’acteurs est bien de construire un ouvrage de référence sur le sujet
Les différentes réunions de préparation et dynamique collective pour répondre à cet AAP
pour faire connaitre cet AAP, mettre en lien notre réseau, tenter des réponses collectives = en faire un espace de résistance, d'échange et d'utopie réaliste en partage (dixit Luc)- avril 24 parution et début d'échnages et dynamique avec le CA - Echanges CA avril 2024
- le 6 mai 24 visio COA et partenaire - CR complet ici : 2024maiCR_CAC_FNDVA.docx (33.7kB)
- juin 24 Décision d'un texte de chapeau commun aux différentes réponses proposition texte commun à joindre à la demande
Temps de travail / rédaction du dossier
Dépôt le 23 juin 2024- lien mail avec réseau/partenaires réunis entre avril et juin
Le 16 sept - commission (d'attribution ou consultative) s'est réunie hier (lien par un ancien du CRID) 80 dossiers déposés - 50 retenus et 10 au final seront choisis (avec qq uns déjà dans les tuyaux comme LMA, le Rameau....)
Accord officiel donné le 24 oct 2024 par mail avec notification datée du 17 oct >> 140.000€ sur 3 années [5.000 en 2024 (décision d'affectation en produit à percevoir car rien versé en 2024) + 60.000 en 2025 (en fait 37.500€ +??) et 65.000 en 2026]
Suivi financement
Premier versement début avril 2025 37.500€Les différents temps de travail à partir de nov 2024
- 21 nov 2024 - 1ère réunion avec membres OCMA pad des notes
- 26 nov - en visio CAO mensuelle
- xx déc 2024 - 2de réunion avec xx ou membres OCMA
- 17 janvier 2025 temps commun dans la continuité de notre démarche, concrétisée notamment en atelier à Villarceaux, consistant à identifier les liens et complémentarité entre nous dans la réponse à l'AAP de la DJEPVA "FDVA études & expérimentations" (dit "FDVA 1bis"). L'idée est de proposer un temps d'interconnaissance des projets financés et qui s'apprêtent à être lancés (mais il peut également être utile d'avoir autour de la table les structures portant des projets n'ayant pas été soutenus car, ces projets existent, peuvent se concrétiser à terme malgré tout et des liens utiles peuvent être à faire). Plus de détail sur le 17 janvier - Voir le pad du 17 janvier - lieu de la réunion les locaux de la CNFR 17 rue Navoiseau – 93100 MONTREUIL
- 26 juin 2025 dans le cadre de l'OCMA une visio regroupant différent.es acteurs/ actrices clefs sur le sujet pour centraliser les différent.es temps de travail effectués (café'cac, débats, philanthropie et ED, articles ...)
Feuille de route du séminaire au 30 septembre 2025
Séminaire « Associations, recul de la démocratie, philanthropies »
L’observatoire citoyen de la marchandisation des associations ouvre un nouveau chapitre de son travail sur la philanthropie. Nous avons obtenu un financement du FDVA “Études et expérimentations” avec un projet intitulé : Associations, recul de la démocratie et philanthropies. Le pluriel n’est pas neutre. Il existe différentes philanthropies mais toutes posent une tension démocratique intrinsèque : Qui définit
l’intérêt général ?
Est-ce que la philanthropie peut s’inscrire dans un cadre démocratique, en interne comme en externe, ou reste-t-elle aux mains d’intérêts privés ? Le sociologue Nicolas Duvoux souligne dans un rapport intitulé Philanthropie et démocratie : « Si l’on s’intéresse aux grands donateurs/donatrices, il est légitime de se demander si la philanthropie contribue à la privatisation de l’intérêt général ou à la promotion d’une société plus juste ». Nos travaux seront conduits à partir de cette tension originelle pour décrypter l’évolution des pratiques philanthropiques en France.
• 1er séance (prévision oct 2025) : Qui définit l’intérêt général ? - Que reste-t-il de l’intérêt général ? Le financement public de l’intérêt général est-il has been
Comment le recul de la solidarité démocratique peut-être mis en regard de la progression du rôle de la philanthropie en France ? Alors que les financements publics aux associations reculent en raison d’un choix politique axé sur le développement du marché et des intérêts privés, quelle place pour la philanthropie ? Comment regarder en face la contradiction entre une philanthropie qui affirme sa participation à l’intérêt général et la défense des intérêts privés des grandes entreprises et des grandes fortunes, qui s’accroissent (et avec elles les inégalités) grâce aux défiscalisations, évasion et optimisation fiscale. « Où sont passées les milliards ? » questionne Lucie Castets dans un essai qui remet en question une affirmation scandée depuis des années pour justifier le retrait du soutien public : « les caisses sont vides ». Comment à partir de ces différents éléments redonner du pouvoir politique à la solidarité démocratique censée être défendue par un Etat qui vire aujourd’hui vers un autoritarisme néolibéral. Face à ce tournant, la philanthropie peut-elle être un levier pour reconsolider cette solidarité ? Et dans ce cas comment doit elle évoluer pour répondre à ces enjeux démocratiques ?
Avec Anne Monier
• 2eme séance (prévision déc 2025) : Quand l’investissement remplace la subvention ou le don.
L’investissement à impact porte le récit de faire à la fois du bien et du profit. Issu de la fondation américaine Rockefeller, ces nouveaux mécanismes financiers allient rentabilité financière et impacts sociaux et écologiques. Ils connaissent une forte croissance depuis les années 2010 et portent un changement de paradigme profond de l’approche philanthropique puisqu’ils peuvent investir (via des outils particuliers) aussi bien des associations que des entreprises, notamment des startups à impact ou entreprises à mission. Cette confusion des rôles interroge la notion de non lucrativité, développe la notion de lucrativité limitée, construit des marchés concurrentiels et remplace la notion de subvention ou de don par celle d’investissement au risque de mettre en péril tout un champ associatif qui ne peut s’y inscrire. Cette approche peut s’inscrire dans le Philanthrocapitalisme ainsi défini par la revue Politix : « Le philanthrocapitalisme est salué comme étant « une nouvelle manière de faire de la philanthropie, imitant la manière de faire des affaires dans le monde capitaliste ». Il promeut l’idée selon laquelle « le capitalisme en lui-même peut être philanthropique, et œuvrer au bien de l’humanité ». Ses adeptes considèrent l’entreprise capitaliste comme un mode de production « naturellement » altruiste, et justifient l’attribution de subventions gouvernementales et de fonds philanthropiques à des entreprises ».
Avec Edouard Moréna
• 3 eme séance (prévision fevrier 2026) : La philanthropie d’extrême droite et les associations (peut-être à coupler avec la dernière séance ?)
La mise en lumière du projet Péricles porté par Pierre-Edouard Stérin interroge le rôle politique des philanthropes et leurs influences sur notre cadre démocratique. Pierre Edouard Stérin, milliardaire philanthrope, souhaite voir arriver l’extrême droite au pouvoir en France et finance pour se faire tout un réseau de think-thank, écoles, associations qui poussent ses valeurs. Cette philanthropie marquée à l’extrême droite rejoint les financements philanthropiques qui, depuis de nombreuses années, soutiennent les associations réactionnaires comme par exemple celles qui luttent contre l’avortement. Comment ces courants philanthropiques influencent et interrogent notre démocratie et notamment la solidarité démocratique ?
• 4eme séance (prévision mars 2026) : Quelles philanthropies de proximité ?
Les fondations territoriales se développent. Elles répondent au recul de financement des collectivités territoriales et aux capacités d’auto-organisation des acteurs des territoires qui peuvent se servir de ces outils pour reprendre pouvoir sur leurs propres financements. S’intéresser à ces fondations, leurs fonctionnements, nous amène à interroger la question du don, de la participation citoyenne et de l’action de ces fondations sur les enjeux démocratiques au niveau des territoires. Cette séance sera portée par le MES Occitanie Bérénice Dondeye – Opale- Aliss (fonds de dotation de territoire webinaire)
• 5ème séance (prévision mai 2026) : Quelles nouvelles pratiques philanthropiques ?
La remise en cause des appels à projet, de la remontée d’indicateurs, de la relation assymétrique financeur-financé amènent certaines fondations à revoir leurs modalités de relation avec les associations qu’elles financent. Nous voyons émerger notamment la philanthropie basée sur la confiance qui veut sortir des appels à projet, financer les associations sur le temps long en développant une relation de partenariat et de confiance, en sortant des évaluations basées sur des indicateurs de performance mais plutôt sur des modalités d’échanges et de discussion. La philanthropie participative propose de faire entrer les associations dans leur organisation, en créant des comités de pilotage mixte amené à construire le choix et la répartition des financements. Est-ce que ces nouvelles formes de relation permettent de limiter l’asymétrie de pouvoir financeur/financé ? Sont-elles à même de préserver la capacité d’interpellation et d’autonomie des associations qu’elles financent même lorsque ces interpellations vont à l’encontre de leurs intérêts ? Comment les « héritiers rebelles », ces philanthropes qui ont décidé de mettre tout leur héritage au profit des transformations sociales et écologiques analysent et/ou éprouvent ces nouvelles approches ? Est-ce qu’elles permettent de répondre aux enjeux de démocratie interne à la philanthropie ?
Avec Sylvain Lefevre (si possible en février)
• 6 eme séance (prévision Juin 2026) : La défense de la démocratie peut-elle être objet de la philanthropie ?
La fragilisation des démocraties occidentales interroge la place de la démocratie comme objet de soutien par la philanthropie. La récente création d’un fonds pour la démocratie montre que cet enjeu est de plus en plus pris en compte par les fondations philanthropiques. Elle l’est d’autant plus que la montée d’une philanthropie d’extrême droite interroge l’apolitisme des fondations et leur capacité à se positionner pour défendre l’Etat de droit et la démocratie. A l’heure de la répression des libertés associatives, symptôme émergeant d’un projet néolibéral dont l’une des clés est d’étouffer les organisations de la société civique capable de faire obstacle à l’extension des principes de marché, comment les philanthropes vont se positionner ?
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